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Pralinensavoie...                 et parfois ailleurs
4 juin 2018

C'est au tour des dix

Les lundis de Lakevio

lakevio

 Marcos Beccari

Amis de province ou d'ailleurs, aujourd'hui, vous prenez le métro.

Amis parisiens, stressés, phobiques ou adeptes de la marche à pied, tant pis, vous aussi !

Dans votre sac, vous emportez dix mots à caser.

N'oubliez pas de les écrire en gras ou de les sou/surligner dans votre texte pour les repérer.

A vous de jouer, avec :

éclat - farcis - musaraigne - saison - s'époumonait - retentit - machiniste - poubelle - document - distingué

 

Non et non, je ne prendrai pas le métro. Vous me voyez, moi la plouc de Savoie (l’atome de Savoie comme m’appellent mes amis vosgiens… la tomme de Savoie… ah mais faut tout vous expliquer !)  donc vous me voyez dans le métro, à me faire piquer mon sac à main, à m’asseoir sur des crottes de nez, à me faire toucher les fesses dès que je ferai un petit sourire à mon voisin, j’en passe et des meilleures !) Non et non, ce sera pedibus jambus ou rien du tout…

***

Amandine était une jolie jeune fille dans l’éclat de ses vingt ans.  Oh pas la fille délurée, non, une personne discrète, ne faisant pas plus de bruit qu’une musaraigne voulant s’attaquer à un plat de légumes farcis en réserve dans la cave bien fraîche de la maison.

On ne fait pas son insolente et surtout on ne désobéit pas à maîtresse Lakevio… La punition ne se fit pas attendre, Amandine fut transformée en ce mignon petit animal aux yeux pétillants et malicieux.

 « Tiens, justement se dit la petite musaraigne, c’est la saison des bons légumes du jardin, je l’ai lu ce matin sur un document que monsieur le conte Du Fermoir De Monsac a laissé traîner dans le jardin. J’ai attendu qu’il parte au travail.  Eh oui,  mossieu a beau être noble et très distingué, il n’en exerce pas moins le métier de machiniste dans les coulisses du théâtre de la ville.  Sortant de la poubelle où je m’étais cachée, je suis allée fouiner dans la cuisine où s’affairait madame la comtesse ».

Dans son théâtre, tandis que s’époumonait le directeur, hurlant et vociférant des consignes pour la représentation du soir « le Roi des rats »,  une sirène retentit, puissante, angoissante, inquiétante… Une petite musaraigne s’était faufilée dans la cuisine de madame la comtesse qui s’écroula et ne se releva pas. Une petite bestiole si mignonne, si inoffensive qui s’est pourtant donné la peine d’alerter les secours ! Alors elle redevint la jolie Amandine, maîtresse Lakevio est une bonne personne, elle sait pardonner les erreurs.

 

Et voilà ! Je ne vous dirai pas ce que j’ai mis dans mon calumet pour écrire ce texte !

 

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Commentaires
M
C'était de la camomille dans ton calumet ?
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R
Oui comme toi mon jardin est envahi de ces p'tites bestioles <br /> <br /> Bonne journée et merci d'être passée
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S
C'est du métro parisien que tu causes ?.... parce qu'à Lyon c'est pas du tout ça !!<br /> <br /> ;) :)
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J
Un calumet chargé de bons ingrédients et un bon atome de Savoie ont été précieux , j'imagine pour écrire le devoir de maîtresse Lakevio . Une réussite de plus, Praline ! Banco ! Le métro Parisien comme si on y était ! Et c'est fort réaliste à ce sujet d'ailleurs !
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E
Oh moi je ne voudrais plus prendre le métro, je l'ai fait dans les années 60 pour aller du Nord à la Bretagne, en train. Il fallait bien, mon père ne pouvait pas toujours nous conduire. Les temps ont trop changé, bien que ma mère a eu dans ces années là un homme qui se collait à elle (déjà, oui, car cela a toujours existé !). Elle mettait son argent dans un mouchoir cousu pour faire une pochette, nouée avec un cordon autour du cou. Et sous le chemisier ou le petit pull, c'était une très bonne cachette. Merci pour cette histoire mignonne. Bon après midi Praline. Bises.
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