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Pralinensavoie...                 et parfois ailleurs

6 janvier 2025

Conte de l'An neuf

Ah ! me re-voi-là !

Tout d’abord je vous souhaite une belle et bonne nouvelle année, santé physique et santé morale, quand l’un va, l’autre suit ! J’espère que vous avez passé d’agréables et paisibles fêtes de fin d’année (surtout quand on se paie le luxe de réveillonner aux urgences… n'est-ce pas mon cher Profémérite...bon, arrête Praline, t’es pas drôle) !

Ayant un emploi du temps chargé en ce début d’année, je n’arrive pas à écrire, j’ai donc ressorti un texte de 2004, une histoire vraie ! si si !

On se boit une ch’tite goutte ?

Ah ! une ch’tite goutte de quoi ?

Ni de lait, ni d’eau, ni de tout ce que votre imagination, certainement plus fertile que la mienne, vous autorisera…

Vous ne trouvez pas ?

Eh bien, il s’agit d’une ch’tite goutte… de goutte !

Certains ont trouvé ? ou pas…

Il faut vous dire que dans ma campagne natale, c’est l’usage, quand vient le jour de l’An… du moins c’était l’usage (je parle au passé car je doute que cette coutume, quasi annuelle à l’époque, ne soit devenue un banal quotidien).

Il était donc l’usage, alors que j’étais toute petite, toute jeunette, toute mignonnette, de sillonner la campagne, à vélo ou à cyclo, de ferme en maison, pour souhaiter la bonne année, à la famille, aux voisins ou à de simples connaissances. Et de gambader dans les rues du village, toquant ça et là aux portes familières.

La goutte, pour tout campagnard qui se respecte (je ne parle pas de la crise de goutte qui viendra plus tard, chaque chose en son temps !), ce n’est pas n’importe quel alcool. C’est la bonne gnôle de prune, alambiquée à l’entrée de l’hiver. Ou de la poire, ou des fruits mélangés, selon la récolte.

Je me souviens que ma grand-mère, qui pourtant détestait l’alcool quel qu’il soit,  ne dérogeait jamais à cette coutume. Elle aimait attendre ses visiteurs du jour de l’An, fière de son achat pour l’occasion. Évidemment chez elle, point de cette bonne gnôle… même pas  une goutte pour calmer une rage de dents.

Des jours voire des semaines auparavant, elle préparait soigneusement cette fête du père Janvier. Souvent, c’est ensemble que nous nous rendions à l’épicerie du village, pour acheter la liqueur à laquelle elle restait fidèle d’année en année. Un crème de noisette délicieusement sirupeuse et colorée comme un caramel, que ma Mémé était toute fière de servir dans de tout petits verres décorés de  frises dorées. Je crois que ces verres-là ne quittaient le placard qu’une fois par an ! J’aimais les regarder, mes yeux d’enfant les trouvaient si fins et si fragiles… et ils l’étaient.

Un spectacle annuel, rituel et je m’entends encore oser d’une petite voix « Mémé, je peux goûter, juste un petit peu ». Une toute petite goutte !

Allez, on trinque ensemble ? Avec modération bien sûr !

Tchin et bonne année !

 

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25 novembre 2024

201ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

Je cherchais un sujet de devoir quand j’ai repensé à une toile de Mark Keller.
Une toile qui amena aussitôt une question : Où était cette image, j’étais sûr de l’avoir rangée quelque part dans les quelques milliers de gigaoctet qui encombraient ma machine.
Et la voilà, je l’ai retrouvée.
Et je me demande encore que fait-elle, cette jeune femme ?
Qu’attend-elle ?
Qui attend-elle ?
Que pense-t-elle ?
Sort-elle du lit ?
Y va-telle ?
Bref, des tas de questions se pressent.
J’espère lire vos réponses lundi…

 

Il est l’heure de l’apéritif, le bon vin italien trône sur la table, Édouard et Sophie s’apprêtent à vivre une douce et tendre soirée, amoureux qu’ils sont depuis plusieurs années.

 

Sophie, dans son déshabillé affriolant, est songeuse. Édouard lui a paru stressé tout au long de la journée.

 

Voilà déjà plus d’une heure qu’il est parti, prétextant sortir le chien. Sans autre motif plausible.

 

…  Les heures ont passé, interminables pour Sophie. Elle scrute la rue silencieuse, déserte, angoissante. Pas un chat, encore moins le chien qu’elle espère voir revenir avec son maître.

 

Il est maintenant bien tard. Fébrilement, elle envoie un message à Édouard. Réponse laconique, il ne reviendra pas.

 

On a le droit de ne plus aimer l’autre, ou moins bien, mais pas celui de lui asséner la violence d’une rupture sans le moindre dialogue.

 

Sèche tes larmes Sophie, sois convaincue qu’il ne te méritait pas, il est ce que l’on appelle un goujat.

 

(Dans des conditions quelque peu différentes, c'est ce que j 'ai subi en 2011, alors que je croyais de nouveau et de toutes mes forces à l'amour, au bonheur à  deux...)

18 novembre 2024

200ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

Je suis sûr qu’il y a chez chacune et chacun de vous une endroit qui, bien qu’il ait peu changé a subi un changement qui, pour petit qu’il soit, a modifié grandement votre perception de l’endroit où il a eu lieu.
Et je suis tout aussi sûr que vous mourez d’envie de le raconter.
Il en va ainsi chez moi du square Nadar, en haut de la Butte Montmartre, qui a vu arriver un élément de façon étrange depuis que je suis entré en sixième au lycée situé en bas de la Butte.
L’état de quasi ruine du lycée montre qu’on accorde plus d’importance à l’état d’un minuscule recoin d’un square inconnu  que d’un établissement chargé d’amener les jeunes gens aux sommets des savoirs de l’humanité…
Bon, il faut admettre que le haut de la Butte est plus rentable grâce aux touristes que le lycée grâce aux élèves…
J’espère donc lire lundi « l’effet papillon » que de petits changements produisent sur votre vie…

 

Pardon mon cher Profémérite préféré, de détourner la consigne !

 

Il y a des lieux où je ne retournerai jamais… parce que j’y ai souffert, puis y ai retrouvé un bonheur paisible, avant d’y vivre le drame effroyable de ma vie. Comme si la boucle était bouclée.  J’imagine alors que ma petite maison dans la prairie a été joliment transformée par le gentil couple qui en a fait l’acquisition un jour de saint Valentin de l’an 2003.

 

Me revient alors une histoire de changement radical… non pas de bâtiment, mais d’un homme !

 

Cela faisait environ trente-cinq ans que je n’avais pas revu le beau Didier. J’étais dans l’éclat de mes dix-huit ans, il en avait vingt-cinq. Il venait d’épouser une conscrite de ma sœur. Avec mes copines nous nous demandions comment ce boudin de Rolande avait pu dénicher un si beau garçon. Grand, svelte, cheveux noirs bouclés et regard de braise. Tous les soirs au retour du lycée, le car nous déposait sur la place du village et nous enfourchions nos vélos pour rentrer chez nous, à quelques kilomètres de là. Avec l’espoir, le cœur battant et un peu en vrille, d’apercevoir Didier sur son tracteur ou dans la cour de sa ferme. Si nous l’apercevions, nous étions heureuses pour le reste du trajet… quelles fofolles !

 

Trente-cinq plus tard donc...

 

Et en ce fameux jour où ma sœur m’entraîne au restaurant du village… alors que nous entamons notre repas, un homme entre, le pas lourd et la démarche mal assurée. Il salue ma sœur par son prénom et me gratifie d’un regard un peu vitreux. Je chuchote à ma sœur « mais c’est qui ? ». Je reste clouée et les yeux ronds quand elle me dit son nom. Ô rage ô désespoir, je me trouve face à un homme que la bibine a défiguré. Il est rougeaud et boursouflé, dépenaillé et voûté. L’abondante chevelure brune a disparu, poils ras et blancs se disputent un front garni de rides. Tant qu’il reste accoudé au bar, à raconter des histoires glauques, je le regarde intensément en essayant désespérément de retrouver une toute petite trace du beau Didier. Sa beauté. Son élégance. Je ne les trouve pas… Aurais-je pris un tel coup de vieux moi aussi ?

 

 

3 novembre 2024

Récentes escapades

Avec des amis, il y a une quinzaine de jours, nous avons sillonné la côte Atlantique. Manque de bol, ce furent des journées brouillard, pluie, essuie-glaces !

Le premier soir nous permit toutefois de flâner sur la plage en contemplant le coucher de soleil.

J’ai également pu gravir les 257 marches du phare des Baleines et faire quelques photos sans pluie.

Et ce fut pluie et re-pluie ! Heureusement il y eut matière à se consoler !

 

 

 

Cette semaine écoulée, je suis allée à Salou, station balnéaire située le long de la Costa Daurada, au Nord-Est de l’Espagne, dans la province de Taragone. En voyage organisé, très sympa, amical, festif, joyeux.

Nous logions à l’hôtel 4R Salou Park Resort I, bordant l’océan.

Visite de la ville de Reus

 

Puis des caves Marc Vidal et son musée de voitures anciennes, motos, vélos, tracteurs !

 

Visite de la très jolie ville de Sitges, située à une trentaine de kilomètres de Barcelone, entre mer, montagnes et vignobles.

Un aperçu, juste un aperçu de cette ville tant elle est riche de beaux bâtiments et monuments.

 

La Méditerranée était agitée, d’énormes vagues s’écrasaient à nos pieds… mon bonheur aurait été intense… mais là-bas, pas très loin, toute une région de ce beau pays dévastée par les inondations.

 

 

21 octobre 2024

196ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

La première chose qui m’est revenue quand j’ai vu cette image, c’est la voix de Tino Rossi.
« Le plus beau de tous les tango du moooonde… C’est celui que j’ai dansé dans vos braaaas »
Mais pas seulement.
Mais vous ?
Que vous inspire cette toile de Mark Keller ? Un souvenir ? Un spectacle ? Un morceau de vie ?
Nous verrons bien lundi qui ce tango aura inspiré…
Espérant toutefois que le sujet ne fera pas peine à Alainx qui n’a pas pu danser le tango mais semble néanmoins très bien passé de la danse pour fasciner quelqu’un pour le suivre pour la vie.
À lundi donc…

 

Depuis que je suis toute petite, je sais et j’aime danser. J’avais quatre ans lorsque ma Mémé Mélie m’a appris à valser et à faire du vélo. Puis lorsque j’ai commencé à savoir lire, ce fut l’apprentissage de la belote !

Chaque fois que j’ai pu m’échapper de la maison –ou faire le mur !- j’ai rejoint des copines et des copains pour des surboums dans les sous-sols des uns ou des autres… sans alcool, oui parfaitement !

Lorsqu’en 1971, dans l'éclat de mes dix-neuf printemps,  je suis arrivée dans ma charmante petite ville savoyarde, j’ai tout de suite trouvé un emploi. Et j’ai appris qu’ici un groupe folklorique existait… alors j’ai couru pour m’y inscrire… et là… WAOUUUH c’était écrit : mon bel accordéoniste italien m’y attendait ! Le cœur qui fait boum au premier regard, trois ans après nous étions mariés.

Vingt trois ans de folklore. Mazurka et rigaudon, quadrille et polka, et bien d’autres. Des jupons qui voltigent et des talons qui claquent sur les podiums. Des chants en patois.  Défilés dans les rues ensoleillées. Déplacements du nord au sud et d’est en ouest de la France. Parmi les plus belles prestations : Vichy, Montoire-sur-Loir, Étaples, Lens, Boulogne-sur-Mer et l’Alsace plusieurs fois. Déplacements à l’étranger pour des rencontres internationales en Allemagne au cœur de la Forêt Noire, Suisse, Italie à Trente où nous obtînmes la médaille d’or du folklore de l’arc alpin.

Je repense avec énormément d’émotion à ces moments festifs, fraternels et amicaux où les joyeux drilles du groupe nous amusaient beaucoup lors de ces déplacements, agrémentant nos longues nuits passées dans l’autocar, de fous rires à n’en plus finir. A cette époque je travaillais dans une fabrique de bonbons et souvent, lors de nos déplacements, j'apportais des sachets de pralines à partager... de Aline à Praline il n'y avait que deux petites lettres à ajouter !

Un pan de ma vie ressurgit... bouffée d’émotion... voilà que j'ai les yeux humides.

Deuxième photo : costume bavarois lors d'une fête.

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11 octobre 2024

Récentes balades

Chambéry

 

Visite de l'usine Badoit à Saint-Galmier

 

Tellement vrai !

 

Autour de chez moi.

Pouce, la pause s'impose.

7 octobre 2024

194ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

Cette « photo modifiée tableau » de Richard Tuschman m’a, « interpellé quelque part au niveau du vécu » comme on dit quand on joue au « psy mode années 80 »   
De fait, quel sens donner à cette toile ?
Qui part ? Elle  ? Lui ? Eux ?
Revient-elle ? Part-elle ?
Qui est la silhouette derrière la fenêtre ?
Celle qui fait partir ou celle qui fait revenir ?
Et qui doit partir ou revenir ?
Bref c’est, comme disait ma mère « un vrai sac de nœuds »…
Je compte sur les efforts de tous pour donner un sens à cette toile.
À lundi…

 

Sophie avait claqué la porte de la maison familiale pour, disait-elle, aller vivre sa vie. Loin de ses parents et de leurs idées « vieux jeu », des contraintes pesantes qui la privaient de cette liberté à laquelle elle rêvait…

***

Je ne continuerai pas cette histoire. Par contre je repense à une anecdote qui nous fait toujours autant rire lorsque l’on se la remémore en famille…

***

L’aîné de mes petits-fils avait six ans, son frère un peu plus d’un an (ils ont maintenant 25 et 20 ans). Un peu rebelle l’aîné, et pas toujours obéissant. Un soir, ses parents avaient projeté d’aller au restaurant, j'étais là pour assurer la garde des deux enfants. Monsieur l’aîné, mécontent, voulait accompagner ses parents. Devant le refus et toute tentative d’explication affectueuse, du haut de ses six ans, le bambin décida de faire sa valise, d’emmener son petit frère pour aller… on ne saura jamais où. Il entassa quelques vêtements dans un sac, mit les chaussures aux pieds de son petit frère, anorak, écharpe, mitaines… sous l’œil discrètement amusé de ses parents et de moi-même. Soudain je pris la parole et lui fis remarquer que son frère aurait besoin d’être changé, une odeur nauséabonde provenant de la couche du petit. Revirement immédiat de la situation, le « grand » décida que pour cette fois il ne quitterait pas la maison ! Le soir, dans la chambre, à l’heure de la lecture de jolies histoires enfantines, au-dehors un vent violent s’était levé, faisant gémir les arbres et claquer un volet mal fermé. Se pelotonnant dans son lit douillet, mon intrépide reconnut qu’il aurait très peur d’être dehors à cet instant.

30 septembre 2024

193ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

J’aime particulièrement l’automne mais que vous inspire-t-il ?
Certains lieux me remuent le peu d’âme qui me reste, surtout celui-ci que j’ai parcouru tant de fois.
Êtes-vous plus « Ô bruit doux de la pluie, par terre et sur les toits »
Ou « Longue comme des fils sans fin, la longue pluie
Interminablement, à travers le jour gris, »
Êtes vous plus branchés Verlaine ou Verhaeren ?
Ou êtes vous simplement vous et vos rêves ou vos idées ?
À lundi, j’espère…

 

Ces escaliers sont beaux, parsemés de feuilles d’or sous le soleil d'automne que j’aime particulièrement. Je ne sais pas pourquoi j’aime tant l’automne… enfin si, je le sais, je  l’ai déjà écrit dans un précédent billet. Vous aurez compris que je suis branchée Emile Verhaeren. Beaucoup de personnes n'aiment pas cette saison. Il est vrai que la fraîcheur matinale et la petite nappe de brume glissant sur la prairie nous rappellent à l’ordre, nous ramènent à nos devoirs, nous renvoient à un quotidien si différent pour chacun. Ce peut être l’instant du bilan estival, ponctué de soupirs et de mélancolie avec la reprise du travail, mais aussi de bonheur et de joie de vivre. C’est selon la vie des uns et des autres.

Mais revenons à nos moutons escaliers. Lorsque j’étais alerte comme un cabri, j’ai gravi les escaliers qui mènent à Montmartre, puis à Lyon ceux qui conduisent à la colline de Fourvière et ceux de la Croix Rousse. Aujourd’hui je le referais mais il me faudrait sans doute faire quelques pauses ! Quoique… dans ma maison les escaliers ne manquent pas. Mon fils dit « ça te fait faire du sport ! » Comme si je restais inerte, pfff ces jeunes, je vous jure !

23 septembre 2024

192ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

Cette scène, courante dans un bar, l’est beaucoup moins dans l’œuvre d’un peintre.
Elle parut amener Mark Keller à la peindre.
Quelles sont les questions qu’il a pu se poser en les voyant ?
Que pensaient les deux protagonistes qui semblent muets ?
La vie semble beaucoup plus riche en questions qu’en réponses…
Je compte sur vous pour nous éclairer lundi.
Vous êtes toutes et tous riches d’interrogations.
Je suis sûr qu’elles nous intéressent tous.

 

Ce tableau de Mark Keller ne  m’inspire pas vraiment de la gaieté… serait-ce à cause de mon état d’esprit du moment ? Sans doute un peu. L’optimiste que je suis, en général, baisse parfois les bras.

Cependant, ne vous inquiétez pas outre mesure. Je suis en bonne santé, mes enfants et petits-enfants aussi, aujourd’hui c’est le premier jour de l’automne que j’affectionne… j’espère toutefois qu’il ne va pas pleuvoir des semaines durant !

Je suis stressée, mal à l’aise, je dors très peu. Une succession qui traîne et se passe moyennement bien. Mais tout s’arrangera un jour, j'y crois fermement, je n’ai rien à me reprocher, pourtant on m’enquiquine ! Je ne peux en dire plus ici.

J’irais bien dans ce bar, le patron a l’air mignon et sympa,  commander l’apéro, oublier mes soucis… qui ne seraient pas résolus pour autant, alors non… Oui, tout finira par s’arranger… tiens, voyez devant l’entrée du bar, comme une providence, un ami non rencontré depuis quelque temps. Je repousse mon verre et vais à sa rencontre. Je sais que je vais trouver l’oreille attentive qui m’a souvent soutenue à une période difficile de ma vie.

 

9 septembre 2024

190ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

À la demande générale d’au moins deux amateurs, voici le retour des « devoirs de Lakevio du Goût »
J’ai obtempéré aussitôt car habituellement, personne n’a besoin de moi alors imaginez un peu mon amour-propre d’un coup caressé dans le sens du poil.
Bref, « je biche »…
Ainsi, je propose à votre imagination de raconter une histoire qui vous serait inspirée par cette toile de Gustave Caillebotte.
J’espère que nous découvrirons ensemble vos histoires dès lundi matin.
Je suis sûr qu’elles seront savoureuses et sans aucun doute charmantes
C’est la rentrée, lectrices et lecteurs chéris !

 

Youpi c’est la rentrée, la cloche a sonné, l’automne doucement s’en vient. On passe d’un extrême à l’autre, hier on fondait (enfin, pas trop quand même !) sous le soleil et aujourd’hui pluie et fraîcheur. Mais non je ne râle pas, mais non je ne suis pas jamais contente ! C’est bien, on tourne la page estivale et on ouvre la page automnale avec de douces et chatoyantes couleurs, l'odeur des champignons, le bruit des pommes tombant lourdement sur le sol, les châtaignes moins bruyantes mais aux bogues piquantes,  les feuilles qui vont s'écraser silencieusement sur le sol après avoir tournoyé dans le vent. Un patchwork de couleurs magnifiques. La luminosité, déjà différente, saupoudre la nature de douceur et de beauté. J’aime l’automne !

 

Et cette rentrée nous procure la joie du retour des devoirs de notre cher Profémérite ! Avec cette toile de Gustave Caillebotte. Serait-ce l’ouverture de la saison de pêche, peu importe mais en tout cas un grand merci pour cette proposition de devoir de rentrée.

 

Je n’ai jamais pêché de ma vie (bon ça va, je devine vos sourires, j’avoue, j’ai péché !).

Me promenant autour de mon petit lac, je vois souvent des pêcheurs, j’ai photographié de belles prises telle cette énorme carpe… remise à l’eau rapidement, en espérant que l’hameçon ne l’ait pas blessée…. alors ce tableau ne m’inspire pas vraiment.

Néanmoins, cette petite fille, accompagnant son grand-père, est émouvante. Patiente, attentive et appliquée. Les écrans, internet, les réseaux sociaux n’avaient pas encore sévi.

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