160ème devoir du Goût
Les lundis du Goût
Mes chéris, ce devoir est le dernier que je vous propose.
Je vous aurai proposé cent-soixante devoirs !
Pensez que je me suis mis dans l’idée de vous soumettre le premier de ces devoirs le 9 juillet 2019 quand Lakevio en a abandonné l’idée.
Le sujet de ce dernier devoir est triste.
D’abord parce qu’il est question de la mort de quelqu’un évidemment.
Mais surtout parce que c’est la mort d’un symbole.
La dame que vous voyez sur la photo est retournée « ad patres » hier, dans un silence quasi général.
Celle qui remplit, involontairement j’en suis sûr, les rêves de tous les ados des années soixante a tiré sa révérence.
Si vous racontiez ce que vous auriez dit de cette dame lors de la dernière cérémonie à laquelle est assistera…
Pour le 150ème devoir, mon cher Profémérite tu nous rends comme orphelins. C’est la dernière séance. Je te comprends, sans pleinement me rendre compte du travail que cela représente, j’imagine quand même la volonté qu’il te faut, semaine après semaine de trouver un sujet, de le développer, de lire et commenter les participants. Je sais que tu aimes écrire, malgré tout cela en fait des chaînes tout ce déroulement ! Alors oui, bien que je n’aie pas toujours été très fidèle et ponctuelle, je suis un peu tristounette de cet arrêt. Heureusement nos blogs, nos mails, nous permettront encore de communiquer. Un grand merci à toi !
Pour ce qui est de Madame Mary Quant, j’ai un peu honte de l’écrire mais il faut bien assumer, je ne la connaissais pas. Il m’est donc difficile d’évoquer cette dame. Par contre, les mini-jupes, oh oui que je connais ! Evidemment j’en ai porté… en cachette de mon père (qui me traitait de p….. lorsque ma poitrine se développait, tant et si bien que je faisais le dos rond pour cacher mes formes naissantes). Au collège on nous apprenait un peu la couture, à nous les filles, tandis que les garçons bidouillaient je ne sais quel travail manuel. Je m’étais cousu une jolie mini-jupe rose. Hors de question que je ne la porte pas ! Alors le matin je partais au collège vêtue d’un informe pantalon en velours côtelé et sitôt montée dans le car de ramassage, hop de sortais ma jupette du fond de mon cartable et je me changeais. Mes copines faisaient office de rideau de cabine d’essayage. Et rebelote le soir au retour. Ni vu ni connu.
Pour fêter l’anniversaire d’une copine, j’avais été invitée. Nous étions bien une quinzaine dans le sous-sol de sa maison. Une surboum comme on disait à l’époque. Pas d’alcool pas de clopes. Evidemment je portais ma mini-jupe. La chanson « Aline » slow langoureux et moi pendue au cou de Gilles, la mini-jupe un peu remontée, laissant apparaitre la dentelle de mon blanc panty. Quelques heures d’insouciance, toutefois à ne pas oublier l’heure pour être rentrée avant mon père.
Je n’ai, hélas, pas de photo de cette période. Je crois en avoir une, je ne sais où, prise lors de mes fiançailles en 1974.
Encore un grand merci amical mon cher Profémérite, à bientôt !
https://www.youtube.com/watch?v=TyrZWgkL5Yo