Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pralinensavoie...                 et parfois ailleurs
17 avril 2023

160ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

LEGOUT

Mes chéris, ce devoir est le dernier que je vous propose.
Je vous aurai proposé cent-soixante devoirs !
Pensez que je me suis mis dans l’idée de vous soumettre le premier de ces devoirs le 9 juillet 2019 quand Lakevio en a abandonné l’idée.
Le sujet de ce dernier devoir est triste.
D’abord parce qu’il est question de la mort de quelqu’un évidemment.
Mais surtout parce que c’est la mort d’un symbole.
La dame que vous voyez sur la photo est retournée « ad patres » hier, dans un silence quasi général.
Celle qui remplit, involontairement j’en suis sûr, les rêves de tous les ados des années soixante a tiré sa révérence.
Si vous racontiez ce que vous auriez dit de cette dame lors de la dernière cérémonie à laquelle est assistera…

 

Pour le 150ème devoir, mon cher Profémérite tu nous rends comme orphelins. C’est la dernière séance. Je te comprends, sans pleinement me rendre compte du travail que cela représente, j’imagine quand même la volonté qu’il te faut,  semaine après semaine de trouver un sujet, de le développer, de lire et commenter les participants. Je sais que tu aimes écrire, malgré tout cela en fait des chaînes tout ce déroulement ! Alors oui, bien que je n’aie pas toujours été très fidèle et ponctuelle, je suis un peu tristounette de cet arrêt. Heureusement nos blogs, nos mails, nous permettront encore de communiquer. Un grand merci à toi !

Pour ce qui est de Madame Mary Quant, j’ai un peu honte de l’écrire mais il faut bien assumer, je ne la connaissais pas. Il m’est donc difficile d’évoquer cette dame.  Par contre, les mini-jupes, oh oui que je connais ! Evidemment j’en ai porté… en cachette de mon père (qui me traitait de p….. lorsque ma poitrine se développait, tant et si bien que je faisais le dos rond pour cacher mes formes naissantes). Au collège on nous apprenait un peu la couture, à nous les filles, tandis que les garçons bidouillaient je ne sais quel travail manuel. Je m’étais cousu une jolie mini-jupe rose. Hors de question que je ne la porte pas ! Alors le matin je partais au collège vêtue d’un informe pantalon en velours côtelé et sitôt montée dans le car de ramassage, hop de sortais ma jupette du fond de mon cartable et je me changeais. Mes copines faisaient office de rideau de cabine d’essayage. Et rebelote le soir au retour. Ni vu ni connu.

Pour fêter l’anniversaire d’une copine, j’avais été invitée. Nous étions bien une quinzaine dans le sous-sol de sa maison. Une surboum comme on disait à l’époque. Pas d’alcool pas de clopes.  Evidemment je portais ma mini-jupe. La chanson « Aline » slow langoureux et moi pendue au cou de Gilles, la mini-jupe un peu remontée, laissant apparaitre la dentelle de mon blanc panty. Quelques heures d’insouciance, toutefois à ne pas oublier l’heure pour être rentrée avant mon père.

Je n’ai, hélas, pas de photo de cette période. Je crois en avoir une, je ne sais où, prise lors de mes fiançailles en 1974.

Encore un grand merci amical mon cher Profémérite, à bientôt !

https://www.youtube.com/watch?v=TyrZWgkL5Yo

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
U
Avec les mini jupes les hommes sont devenus galants et ont laissé monter les femmes en priorité dans les bus ! 😆
Répondre
A
Bonjour Pralinette,<br /> <br /> je te souhaite un très heureux anniversaire et plein de jolies choses présentes et à venir !<br /> <br /> Mille bisous ! (pardon de n'être pas venue hier déposer qq mots, j'avais pas trop le moral)<br /> <br /> Mille bisous !
Répondre
J
J'ai pensé à te mettre un petit mot sur le blog de Fabie chère Praline avec un jour de retard...Hier, nous avons eu toute la journée l'installateur de la VMC qui nous a coupés l'électricité une partie de l'après-midi, nous avons eu un plombier qui nous a inondé la salle de bain, et, pour clôturer en beauté la journée, 2 fois, nous avons eu la visite de notre proprio...Toussant comme une malade, je m'étais enfermée dans la chambre lors de son 1er passage...mais, lors de sa 2e visite, il a fallu que je lui ouvre la porte. A part un vague bonjour, elle et moi ne nous sommes pas adressé la parole, c'est le mari qui a fait la conversation et a subi les doléances de la dame. J'espère Praline que si tu as une proprio dans le futur, elle soit moins stressante que la nôtre...je pense qu'il n'y en a pas 2 comme la nôtre d'ailleurs, nous avons dû hériter du seul et unique spécimen de son espèce.<br /> <br /> Bises bourbonnaises chère Praline...on a au moins un point en commun....et encore bon anniversaire.....je ne te demande pas ton âge, car, l'âge, c'est dans la tête qu'on l'a. Toi, à te lire, tu as toujours 20 ans dans ta tête..moi, ma foi, j'ai l'impression d'avoir 120 ans et d'être un produit périmé depuis longtemps et inconsommable...Si j'énumérais tout ce qui ne va pas chez moi, même dieu me chasserait de chez lui..
Répondre
H
Un joli devoir mélancolique que j'aime beaucoup.
Répondre
A
ça semble si loin, l'époque où les parents décidaient de ce que leurs enfants avaient le droit de porter... c'est aussi mon vécu, et ce ne sont pas de bons souvenirs, je n'étais jamais habillée comme les autres filles de mon âge, toujours vêtue de sombre, de strict, de triste et de vieux machins, comme le manteau que ma propre mère ne trouvait plus mettable pour elle... ahlala, tristes souvenirs, mes années 70 à 80!
Répondre
Newsletter
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité