141ème devoir du Goût
Les lundis du Goût
Évidemment, cette toile de Thierry Duval me rappelle quelque chose.
Mais à vous ?
Rappelle-t-elle quelque chose qui commencerait par « La joie venait toujours après la peine ».
Et si en plus votre récit se clôt sur « Pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos. Enfin ! » ce sera parfait.
À vous de jouer !
À lundi.
Comme je suis loin d'être une élève parfaite, j'ai zappé une partie de la consigne, à savoir les phrases de début et de fin de récit ! Mais je l'ai fait ce devoir, malgré le peu de temps dont j'ai disposé ce week-end (pfff faut toujours qu'elle trouve des excuses celle-là !)
Ce pont m’est inconnu. Sûrement un pont parisien cher à mon non moins cher Profémérite.
Non, ce n’est pas le pont Regemortes à Moulins. Celui-là je l’ai traversé à pied des centaines de fois. Cheveux longs au vent, légère et court vêtue, je venais d’entrer dans la vie professionnelle. Je logeais au foyer de jeunes filles à Moulins et je travaillais à la Société Européenne de Brasserie (La Meuse) à La Madeleine. Ouf j’étais loin de mon père toute la semaine ! De bons souvenirs mais un moins bon également… Eh oui tout n’est pas noir ou blanc dans la vie. Au foyer, ma copine de chambre passait la plupart de ses nuits à pleurer. Elle était raide dingue amoureuse de son chef de service. Cela aurait pu être une belle histoire sauf que ledit chef allait se marier tout prochainement ! Alors la belle éplorée menaçait de se jeter du haut du pont Regemortes. Finalement elle ne l’a pas fait, du moins pas tant que j’étais là. Mon contrat saisonnier se terminant fin septembre, début octobre je prenais la route pour mon fabuleux destin savoyard !
Ce n’est pas non plus le pont d’Aquitaine à Bordeaux. Celui-là je ne l’ai pas franchi à pied mais en voiture, entre les années 2001 et 2003 lorsque j’allais voir mes enfants à Saint-Médard en Jalles.
Mais celui que je préfère bien sûr, c’est celui de ma ville, le pont François 1er qui sépare les départements de l’Isère et de la Savoie. J’aime m’y attarder et prendre une photo de la rivière qui coule paisiblement, de mon clocher et de la Chartreuse en toile de fond.