Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pralinensavoie...                 et parfois ailleurs
19 février 2019

A Serge

Quelle chienne de vie, parfois… tellement éberluée je suis, que j’ai du mal à partager ce que je ressens, et pourtant cela me semble une nécessité. Sous peine d’étouffer sous le flot de tristesse et de larmes qui m’assaille.

Tu étais un ami. Le mari d’une amie. Je te savais malade mais j’étais convaincue que ta carcasse d’ancien basketteur saurait lutter et gagner la bataille. Je t’avais rencontré, avec ta douce moitié, il y a environ trois semaines, autour de notre petit lac. Tu marchais lentement, avec des bâtons de marche, mais tu étais debout, vivant, profitant du bon soleil de ce début d’après-midi. J’étais alors persuadée que tu étais en bonne voie de guérison. Je l’espérais de toutes mes forces. Hélas, cela ne suffit pas, le couperet est tombé en milieu de semaine dernière. C’est ma fille qui m’a annoncé la nouvelle, prenant pourtant toutes précautions. Inutiles. Elle était et est aussi ravagée que moi.

Tu sais que je ne suis pas près de t’oublier, mon cher Serge… ah tiens, qu’est-ce qu’on a pu rigoler un jour en essayant de prononcer, sans bafouiller «je vais chez ce cher Serge ».

Tes idées et ton engagement politiques, sans faille, dans déroger, depuis toujours,  faisaient de toi un personnage très digne et très intéressant. Tu aimais les livres et l’écriture. Je guettais toujours avec impatience et bonheur les articles que tu publiais sur notre journal local. Des mots vrais, forts, qui forçaient la réflexion, l’admiration et le respect.

Et que dire de nos réunions familiales et amicales ! Un pur bonheur quand tu nous offrais l’immense plaisir de t’écouter chanter. Une voix puissante, juste,  à ton image finalement. On fermait les yeux et c’est comme si Luis Mariano était parmi nous. Une autre chanson fétiche nous charmait « Clémentine », je n’arrive pas à la retrouver sur le Net, aucune proposition ne correspond aux paroles et à la mélodie qui nous enchantaient. Ne me dis pas que tu l’as emmenée avec toi !

Tu nous as aussi beaucoup fait rire avec le sketch de Fernand Raynaud « La bougie », il n’y avait que toi pour ce genre d’imitation.

Voilà, c’était pour terminer sur des notes gaies, parce que la Vie est là et nous appelle à la vivre pleinement, elle est bien trop courte !

A toi, C. qui aujourd’hui pleure ton Amour, tu sais qu’il aimait te voir sourire, rire, chanter… Je te souhaite de retrouver ton visage aimant et heureux, pour toi,  pour nos petits-enfants, pour ta famille, tes amis.  Tu étais là près de moi quand la mort m’a arraché mon Grand Amour, sache qu’aujourd’hui je suis là.

2- Rire d'hier- La bougie

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Je comprends ta peine. Cette roue qui tourne inlassablement et qui nous broie sur son passage. Mais en nous donnant les épreuves, la vie ou la providence, appelons la comme on voudra nous donne aussi nous donne aussi les armes pour les affronter. Se souvenir des bons moments en fait partie. Ton amie pourra compter sur toi, c'est certain, mais rien ne sera plus comme avant désormais. des grosses bises, je pense à toi.
Répondre
P
Un bel hommage. Et pour celle qui reste, elle a la chance de pouvoir compter sur toi.
Répondre
J
de tout cœur avec toi, tu lui rends là un bien bel hommage, Praline.
Répondre
R
tres bel hommage à Serge, certains s'en vont , d'autres restent, difficile la mort ! mais la vie continue, il faut se souvenir, et perpetrer ce souvenir, ah Fernand Reynaud un humoriste qui manque beaucoup ! porte toi bien chere Aline, bonne fin de semaine, amitiés et bises...
Répondre
R
Bonne fin de semaine <br /> <br /> Bisous :)
Répondre
Newsletter
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité