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Pralinensavoie...                 et parfois ailleurs

21 avril 2024

Anniversaire

Une année de plus, une année de moins...

La fête fut belle, simple, joyeuse. Merci mes enfants, amis, voisins.

Mon amour pour les orchidées est connu.

Adorables, mes petites-filles se sont appliquées.

Elles ont une attirance pour l'anglais, les chevaux.

J'adore le "Aïe love Mamy".

 

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14 avril 2024

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En même temps que le printemps, le soleil, les petits oiseaux et les fleurettes !

Merci FABIE, tu es mon ange gardien !

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21 février 2024

Balades au bord de l'eau...et ailleurs

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Merci de vous inquiéter de mon silence prolongé. Je vais bien ! Il va falloir que je me remette sur les rails, c'est tout. Pas facile quand on est surbooké comme une retraitée, qu'un peu de fainéantise s'en mêle et que mon cher Profémérite ne m'a pas motivée à écrire. Mais loin de moi de lui en vouloir !

 

5Balade hivernale au bord du lac d'Aiguebelette. Que j'aime ce lac quand les touristes sont partis !

 

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Un mignon chaton est venu me rendre visite et se frotter contre mes jambes en ronronnant.

 

7Ce joli canard est venu aussi me saluer... je pense qu'il venait mendier quelque nourriture... que je n'avais pas.

 

 

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Paisiblement la végétation attend le printemps.

 

2Cet arbre, hélas, n'a pu attendre le renouveau.

 

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Les orchidées commencent à se montrer. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de l'avoir nommée... elle risque bien de disparaître.

 

8Cet après-midi à Chambéry, culottée cette corneille d'être venue se poser sur la barrière du balcon ! Pour mon plus grand plaisir cependant.

21 janvier 2024

183ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

LE GOUT DES AUTRES 2

LE GOUT DES AUTRES

Hopper ne rime manifestement pas avec « hoper »…
Je suppose que vous en étiez déjà aperçus.
Indécis ce matin, je vous propose de choisir entre ces deux œuvres, celle qui illustre le mieux l’idée que vous vous faites de la solitude.
Dites la solitude.
Comme tout le monde vous en avez connu les heurs, heureux ou malheureux j’en suis sûr.
À lundi…

Ces deux tableaux ne m’inspirent pas beaucoup. Sans doute évoquent-ils la solitude, mais pas celle que je connais et ressens depuis de nombreuses années. Je ne dirai pas comme le beau Serge Moustaki avec sa voix suave, que je m’en suis fait presqu’une amie... faut quand même pas pousser... mais je vis avec. Je reste positive et ainsi que chantait Barbara ma préférée, je veux encore rouler des hanches je veux me saouler de printemps.

Vous vous dites alors que j’ai une philosophie de vie déconcertante de facilité… Détrompez-vous, je suis loin d’être toujours sereine. Entourée de mes enfants, mes amis, mes voisins, je n'abuse cependant jamais de la gentillesse de tous ces gens que j’aime et qui m’aiment. Je vis seule. Lorsque vient le soir et que je ferme mes volets , le silence devient pesant, ma solitude est profonde.  Et plus j’avance en âge moins je supporte cette solitude.

Ce soir,  plus que n’importe quel soir ordinaire, je ressens une immense tristesse… et personne avec qui échanger, je n’ose déranger, transmettre ma douleur… Mon cher André, mon voisin que j’aime, que je connais et côtoie depuis quarante-huit ans, vient de mourir. Je lui ai rendu une ultime visite hier à l’hôpital, son épouse a dormi près de lui la nuit dernière. Il est mort en début d’après-midi. Oui je l’aimais beaucoup mon Dédé, il m’appelait sa « voisine aux yeux de velours ». Le velours est bien mouillé ce soir, il sera long à sécher.

https://www.youtube.com/watch?v=h9-OzSzCDWo

https://www.youtube.com/watch?v=fuK1UY66l94

15 janvier 2024

182ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

LE GOUT DES AUTRES

Je suis sûr que vous connaissez tous cette rue.
Quand on est place Constantin Pecqueur – j’en garde le souvenir d’une veste monumentale… - et qu’on remonte un peu ce bord de la Butte, on arrive dans une rue célèbre dans le monde entier.
La photo est prise quand on arrive là où on voit la vigne qui donne la piquette, tout aussi célèbre, de la butte.
Sur la gauche, vous verriez au croisement le « Lapin agile » lui aussi célèbre.
Si vous me disiez ce que vous pensez de cette rue, d’abord quelle est-elle.
Si, dans vos pensées, vous y mettiez les mots :
- Fatidique
- Mère
- Planche.
- Noce.
- Aïeule
- Pantre
- Claquée.
Tous ces mots sont tirés d’une chanson immortalisée par nombre de chanteurs, ,pas tous français.
Vous avez évidemment le droit de la citer intégralement mais ce serait bien si vous en tiriez un récit autre.
J’espère qu’on se lira les uns les autres lundi…

Bonjour mon cher Profémérite, voilà donc la date fatidique de la rentrée scolaire arrivée. Oulà et quel devoir, bonne mère ! Moi qui connais si peu Paris, comment veux-tu que je planche sur cette photo ? Pour sûr je ne suis pas à la noce comme disait mon aïeule !

Fallait même placer le mot « pantre » ! qu'es aquò ? J’ai dû chercher ce mot... euh... entre le pantre argoté et le pantre désargoté, je ne me hasarde pas à t'attribuer ce qualificatif... des fois que des esprits malveillants se trompent d'interprétation ! J'ai dû chercher aussi et ne pas trouver la chanson que tu évoques, alors ma foi je rends mon tablier, je suis faaaatiguée ! Oui je sais il m’en faut peu pour être claquée ! Mais il m’en faut peu aussi pour être heureuse.

 

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5 janvier 2024

2024

CIMG3474A ski paraît, on a tout le mois de janvier pour les vœux !

Alors une belle et bonne année à tous mes lecteurs,  surtout une santé de fer… oui enfin bref, c’est pas forcément le bon mot « santé de fer »… Ces jours derniers, j’ai souhaité une bonne année  et une bonne santé à plusieurs personnes, plus ou moins proches de moi, des personnes atteintes de maladies… Des mots qui tombent à plat, qui blessent peut-être ? Donc, c’est nul cette tradition des vœux ! Tant pis, je vous souhaite tout de même le meilleur possible.

Je vous offre les dessins réalisés par mon fiston, quand il était jeune ! Enfin, plus jeune qu'aujourd'hui car il n’est pas si vieux que ça !

Dessin_nono2

27 décembre 2023

Balade au soleil

Cet après-midi, superbe balade le long du lac d’Aiguebelette, soleil, ciel bleu sans nuage, douceur, tranquillité.

Ma famille, mes amis, vous aussi sans doute peut-être… oui quasiment tout le monde le sait, j’adore parler aux gens. Connus ou inconnus. Parler ou plaisanter. Autrement dit deux heures de marche et deux heures de papotage.

La copine qui m’accompagnait a également rencontré des connaissances. On était si bien au soleil !

Une rencontre m’a fait énormément plaisir. Un couple que je n’ai pas vu depuis trente-cinq ans ! Comme tous les gens que je croise, je salue, et à peine ce couple m’a-t-il tourné le dos que j’entends la dame dire à son mari "Mais je connais cette dame"… Volte face de ma part, vous êtes bien Madame S. me dit-elle. Mais oui, je la reconnais aussi ! Nos enfants allaient dans la même école primaire ! Trente-cinq ans bien tassés ! Mais alors je n’ai pas tant changé que ça ! On a bavardé un long moment, plaisir immense… que devient-on, que faisons-nous de notre vie, et les enfants, petits-enfants… Tout le monde est heureux. Ça fait trop plaisir de constater que toutes ces années, malgré les aléas de la vie, les chagrins, les réussites et les échecs, les difficultés, oui toutes ces années nous ont gardés optimistes, heureux d’être là… porteurs d’espoir en cette période de Noël !

Peu de temps après, qui vois-je, là, devant moi ? Un monsieur, tenant en laisse un superbe Patou blanc. Je dis à ma copine "Comme il est beau" ! Le monsieur sourit. Un très bel homme, beau brun, style rital comme j’aime… Je dis alors "Je parle du chien, hein" "Dommage" me répond-il. "Oh mais vous aussi !" Il me remercie en m’adressant un sourire à tomber ! Que voulez-vous, j’ai bien le droit de rêver, non ?

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24 décembre 2023

Conte de Noël

En décembre 2006 j’avais écrit ce texte. Je participais alors à un atelier d’écriture auquel m’avait invitée mon/notre amie Coumarine. Pour rendre hommage à Coum que je n’oublie pas, je publie de nouveau cette histoire dont j’ai légèrement modifié la fin pour lui donner (du moins tenter de donner !) un air de conte de Noël.

 

Eugène est un homme de soixante dix ans, vivant seul et sans famille, depuis deux décennies que ses parents sont morts. Jamais personne ne prête gentiment attention à ce marginal qui semble passer des heures et des jours derrière les rideaux de sa cuisine donnant sur la Poste.

Eugène n’est pourtant pas un homme à l’écart de toute relation humaine. Il suffirait de si peu. C’est un être de chair et de sang, sensible, souvent gai lorsqu’il parle à ses chats et imite le chant des oiseaux lors de ses longues balades en forêt. Parfois il tente de se lancer dans des exhibitions sportives pour épater un public fantôme, et il rit tout seul de ses galipettes ratées. La population dit qu’il est « l’idiot du village ».

 -*-*-*-*-

Eugène profita que les agents de la Poste chargeaient le courrier et effectuaient des allées et venues de leur camionnette à l’intérieur du bâtiment, pour s’emparer du premier sac à portée de sa main. S’enfuyant aussi vite que ses jambes le lui permettaient, son long corps maigre disparut au coin de la rue. Il s’engouffra dans sa vieille 4L, jeta le sac sur le siège passager et rejoignit sa montagne boisée et ventée. Délicatement et presque peureusement, mais fébrilement, il ouvrit le gros sac de toile de jute gris et resta un instant interdit devant le monceau d’enveloppes. De toutes formes, épaisseurs et couleurs. Ecriture manuscrite, petite et serrée ou large et voyante, ou dactylographiée. Eugène, comme pétrifié, écarquilla les yeux puis laissa errer son regard sur les jolis timbres de régions lointaines ou pays inconnus. Du rêve et du bonheur pour cet homme qui  n’eut jamais autre plaisir que celui bien minime de recevoir du courrier de son fournisseur d’eau et d’électricité, lui absorbant une bonne partie de sa misérable retraite.

Il s’installa tranquillement à l’abri du vent, dans l’entrée humide mais protectrice d’une grotte d’où il commença la consultation de bien belles missives d’amour et de tendresse.

Voici la lettre paisible et rassurante d’une grand-maman à ses petits enfants, des pleins et des déliés tracés au porte-plume, comme au temps de sa jeunesse… Eugène imagina cette dame, sereine et équilibrée, venant partager avec ses petits toute la douceur d’une veillée d’hiver au coin du feu.

Voilà une bien belle carte postale de plage ensoleillée, de ciel bleu et de sable fin où se prélasse une nymphette alanguie. Les mains rugueuses et noueuses d’Eugène se mirent à trembler légèrement au contact de cette missive d’illusions et de rêves enfouis puis évanouis à tout jamais.

Mais voilà qu’une enveloppe sembla vouloir se glisser entre les doigts d’Eugène, effrontément colorée et de cœurs parsemée. Ces mots sur l’enveloppe : à l’attention du Monsieur que l’on nomme très injustement « l’idiot du village ».

Fou de joie, sautillant et chantonnant, Eugène rassembla les enveloppes éparses et les remit dans le sac. A l’exception de la sienne qu’il glissa à l’intérieur de son blouson.

Cette nuit, quand les bruits du village ne seraient que rumeur sourde et aveugle, il déposerait le sac devant les grilles du bureau de poste. Puis, derrière les rideaux de sa cuisine, il lirait les mots qui allaient bouleverser sa vie et lui apporter le bonheur auquel il ne croyait plus.

 

JOYEUX NOEL ET BELLES FETES DE FIN D'ANNEE !

Soyez heureux, croyez en vos rêves... enfouis ou enfuis !

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8 décembre 2023

ApéroVoisins

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20231201_193010Cake salé - Tomates cerise - Brochettes saucisson/jambon cru/tomate.

 

20231201_193039Petites tranches de saucisson - cubes de fromage (de Savoie !) - bouchons au parmesan.

 

20231202_084831Verrines Saint Moret/thon/ciboulette - verrines guacamole/crevette.

Tout fait maison ! j'ai oublié de photographier la tarte aux pommes.

27 novembre 2023

179ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

LE GOUT DES AUTRES

Cette toile de Richard Tuschman me fait penser à Hopper.
Une histoire probablement mal partie et tout de même partie mais pour mal finir…
Lui aussi a peint de portes beaucoup de portes, d’escalier et de gens qui attendent ou regrettent.
Mais vous ?
Raconteriez vous une histoire qui comme l’a écrit « Patriiiick !!! » commencerait par 
« Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé. »
Et qui finirait par « Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. ».
Oui, comme ça ce serait chouette pour un lundi d’automne.

 

Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé…

Mais oui me répondit-il…

Ainsi naquit notre idylle.

Idyllique en quelques jours

Mais amour rime-t-il avec toujours ?

 

Ce soir il y a fiesta                        

Chez les voisins d’en bas

On sera nombreux

Pas moins de vingt-deux.

 

Mais pour l’heure je suis malade

Vraiment peu incline à la rigolade.

J’en réfère à mon « amour »

Décontracté, il fait le sourd.

 

Je gémis, je supplie

Qu’il me laisse dans mon lit.

Et pendant ce temps-là

Monsieur se pomponne

Monsieur chantonne !

Très bien ! Demain je fais mes valises

Oh bien sûr, cet épisode est de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivons depuis quelque temps !

Mais il fallait que je le dise !   

 

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