151ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

Cette toile d’Adela Burdujanu montre l’allée d’un parc un jour de printemps.
Ce doit être l’approche du printemps qui me dit que cette toile ferait un chouette « Devoir de Lakevio du Goût ».
C’est du moins ce qui m’a poussé à vous le proposer.
Nous avons tous, j’en suis sûr, quelque chose à dire sur la fin de l’hiver ou les premiers soleils « efficaces ».
Nous avons tous un jardin ou un parc préféré, celui qui nous a vus, assis si ce n’est « avachis » sur une chaise.
Nous avons alors, soit un livre sur les cuisses, soit, comme disait Lakevio « L’œil balayant ».
Le regard attaché à un texte ou à l’affût d’un spectacle intéressant ou attendrissant.
Je le sais, vous avez toutes et tous quelque chose à dire sur une allée de parc à l’orée du printemps.
Alors à lundi, lectrices chéries et trop rares lecteurs chéris…

Maryline arrive au parc, un peu en avance au rendez-vous. Il faut dire qu’elle est stressée, n’a pas dormi de la nuit. Stressée mais pleine d’espoir. Et si sa vie allait être chamboulée aujourd’hui ? Sur le site de rencontres qu’elle fréquente depuis quelques mois, elle a enfin «fait la connaissance» de Maurice. Non, pas vraiment puisque le profil de ce monsieur n’affiche aucune photo. Des mots échangés et voilà le rendez-vous fixé dans ce joli parc grouillant de promeneurs et de gens bavardant gaiement sur un banc, au doux soleil printanier. Il lui avait dit qu’il l’attendrait un magazine à la main, qu’il serait vêtu d’une chemise à fleurs, d’un jean et de baskets noires. Quand de loin elle l’aperçut, de justesse elle retint un cri. Et fit demi-tour séance tenante ! Vraiment aucune envie de rencontrer ce monsieur. Déjà, un blond, bof ! Mais surtout cet air négligé, cette tenue laissant à désirer. Non ! Elle, coquette et pimpante, toujours tirée à quatre épingles, ne se voyait pas en compagnie de cet homme, au demeurant peut-être sympathique, cultivé, bienveillant ? Elle sait bien qu’il ne faut pas s’arrêter sur le physique mais là, quand même ! Ne pas avoir fait l’effort d’être présentable, c’est éliminatoire ! Elle lui dira, gentiment,  en toute franchise et honnêteté, cela ne pourra que lui rendre service. A elle aussi d'ailleurs.

Comments

[EMMA]

Bonsoir Praline, j'espérais lire le 152e devoir ... peut-être demain si l'inspiration vous revient ... ? Bonne soirée à vous,

[Chinou]

Tout dépend aussi de la date, je veux dire l'année dans laquelle cette rencontre a lieu car dans les années soixante cinq, Madame aurait peut être été séduite . Le chanteur Antoine vantait tant chemises et cravates à fleurs que nombreux étaient ceux qui "tombaient" les filles avec ce code vestimentaire.

[Ulysse]

Dommage elle a peut être manqué l'amour de sa vie ! il ne faut pas se fier aux apparences telle est ma devise, les pires crapules portent des cravates et ont les ongles soignés !

[Tatydanylyon]

151ème devoir et tjrs fidèle. Bravo ! Et déjà au printemps ? Revoir mes parcs, espaces verts, promenades préférés me rendent nostalgiques et impatiente. Je dois me contenter des rencontres au marché, de la gym et du petit café. Tatydanylyon très cassée physiquement et moralement !

[PPRené]

l'habit ne fait pas le moine, il était peut etre tres interessant cet homme ? on ne le saura jamais, tout ce qui brille n'est pas or, alors on demande une photo deja, ça peut arrondir les angles , et on accepte de rencontrer, ou alors on reste chez soi, solitaire à vie, amities et bises chere Aline