124ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

C’est une toile de Mr Bernard Beauvais, elle m’a amusé quand je cherchais un tableau qui pourrait vous inspirer.
Elle a attiré mon attention car elle s’appelle « Rue Blondel ».
Je ne vous demande pas ce que le Monsieur veut de la dame.
Je ne vous demande pas ce qu’elle demande pour le lui donner.
Laissez courir votre imagination.
J’espère que nous en cueillerons tous les fruits lundi…

-     Alors beau gosse, on vient se changer les idées ?!

-     Non !

-     Un bon moment de plaisir, allez viens !

-     Sophie, arrête !

-     Alors comme ça, tu connais mon prénom… hum hum que dois-je en penser ?

(L’homme retire son chapeau, quitte ses lunettes).

 -     Papa ! mais que fais-tu là, et quel accoutrement, toi habitué à la campagne et aux vêtements miteux sentant la bouse de vache !

-     Sophie, je suis venue te parler, te convaincre de revenir à la maison. Tu as voulu partir à la capitale pour y travailler… j’étais loin d’imaginer de quel travail il s’agissait. Heureusement ta cousine  était dans le secret et a fini par m’informer.

-     Papa, va-t’en, je suis heureuse. Imagine, je gagne en un jour ce que tu gagnes en un mois !

(Histoire vraie, un peu remaniée mais vraie. Elle date d’environ soixante ans, j'étais gamine mais je me souviens du ramdam dans le village ! Je pense qu’à l’époque cette fille était « à son compte », il en serait certainement tout autre aujourd’hui).

Comments

[Golondrina63Auv]

Bonjour Praline

Bonne semaine et accueillons juin à l'unisson

[Elisabeth]

C'est effroyable une histoire pareille ! mais elle n'a pas honte car elle gagne bien sa vie, c'est ça qui la rassure. Mais quelle histoire ! bonne semaine et bises.

[Eve]

Je viens de regarder le plan où se trouve cette rue, c'est le Sacré Cœur que nous allions visiter.

Bonne semaine. Gros bisous

[Eve]

Je me souviens année 1976, nous visitons Paris mon mari et moi, on veut voir le moulin rouge et nous passons rue St Denis, jamais oublié la rue, punaise quand on est provinciale et voir toutes ces filles qui interpellaient mon mari, leurs tenues, j'avais une trouille pas possible. Nous avons compris les visites d'après, ne pas passer dans certains endroits.

Triste vie pour elles.

Celles qui le font librement ça les regarde, mais les autres ? Des souteneurs qui les brisent, qui les droguent,

oui exploitées

[Ulysse]

C'est le plus vieux métier du monde. Pratiqué librement, il est tout aussi respectable que d'être patron et d'exploiter ses employés !Au moins ces charmantes personnes donnent du plaisir !