Praline "la bricole"
«La bricole » ou « je suis une quiche mais je me débrouille quand même »… tant bien que mal et au bout de grosses transpirées et des milliards de b… de dieu ! Non, ce n’est pas vrai je n’ai pas juré, il n’y avait personne pour m’entendre alors ce n’était pas rigolo !
Voici donc l’objet de mes quarts d’heure d’énervement, d’échauffement, de découragement… puis de « non c’est pas possible autrement, faut que j’y arrive » !
Ampoule grillée à changer dans les toilettes. Je n’avais jamais eu à le faire. Après avoir longuement cherché puis trouvé le petit tournevis adéquat, me voilà juchée sur un tabouret (solide le tabouret hein, vaut mieux !) à commencer à dévisser le capot. Côté droit tout va bien, ça tient encore par le côté gauche. Les affaires se gâtent quand je dévisse le côté gauche… Tout a failli finir par terre et moi avec. Acrobate comme vous me connaissez, je retiens le tout, du moins ce qui se brise, les vis volent à terre mais ce n’est pas grave. Ouf. Je file au supermarché avec la petite ampoule grillée. Je n’arrive pas à trouver le modèle. Je file au magasin de bricolage, toujours avec la précieuse petite ampoule grillée et me fais aider par un aimable vendeur qui me trouve de suite ce qu’il me faut. Retour maison. De nouveau juchée sur mon tabouret. L’ampoule se laisse visser sans problème. Grosse suée pour remettre le capot. La première vis me glisse des mains et atterrit par terre. Je gère le capot (en deux parties évidemment, la partie opaque et le joli entourage doré). Je descends du tabouret, respire un grand coup et re-belote. J’y arrive ! youpi ! Ah mais non pas youpi ! J’allume, l’éclairage est si faible qu’on se croirait au fin fond de la grotte de Lascaux lors de sa découverte ! J’admets bien que dans les toilettes on n’a pas besoin d’un éclairage digne de la galerie aux glaces du château de Versailles, mais quand même ! Alors je fais quoi ? Eh bien je re-grimpe sur mon tabouret et je re-dévisse tout le bazar. Ampoule retirée. Retour magasin. L’aimable vendeur ne l’est plus du tout, je me dirige vers une dame très agréable. En effet, me dit-elle, vous ne deviez pas y voir grand-chose avec cette ampoule. Retour maison. Re-tabouret. Essayage luminosité avant de re-mise en place du capot. Hourrah ça éclaire bien. Re-vissage. Je deviens pro. Mais comme dit l’autre « je f’rais pas ça tous les jours » !