Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pralinensavoie...                 et parfois ailleurs
4 octobre 2021

99ème devoir du Goût

Les lundis du Goût

LEGOUT

Aujourd’hui c’est pour faire plaisir, du moins je l’espère, à Adrienne que je vous soumets cette toile peinte vers 1680 de Job Berckeyde.
Il y est question de pain, celui qu’on doit pétrir pour le vendre ou gagner à la sueur de son front.
Si vous me disiez lundi ce que vous avez retiré de cette toile ?
Hmmm ?

 

Pas beaucoup d’inspiration pour ce tableau (qui a dit « comme d’hab’» ?). Le boulanger aurait été une boulangère, j’aurais pu parler de ses belles miches mais là… bof, que vient faire cette corne de brume dans le tableau de Monsieur Job Berckeyde, est-ce ainsi que l’on attirait le chaland en l’an 1680 ?

Ceci dit, je salive devant ces pains tout dorés et tout chauds sortis du four. J’en imagine la saveur et la qualité des farines utilisées. Quand j’étais petite, mon grand-père avait un four à pain et une fois par semaine il était allumé (le four, pas le grand-père !) et chargé de miches rondes pétries et mises à lever dans de grands torchons plusieurs heures durant.

Les temps ont changé. Dans ma région, beaucoup de fours à pain, certains très joliment restaurés et entretenus  mais ne servant plus, ou peut-être certains  une fois par an à l’occasion de la « fête du four », pain, pizzas et tartes laissant échapper en cuisant de délicieuses et inoubliables effluves.

Et voilà que me revient en mémoire une fête du four mémorable, en 1972, dans l’éclat de mes vingt ans ! Avec une bande de joyeux lurons dont celui qui allait devenir l’amour de ma vie, mon double, mon support, mon mari, le papa de mes enfants chéris… nous campons dans le massif des Bauges. Un beau soir d’été au ciel merveilleusement étoilé, la fête du four d'un village voisin nous accueille dans une ambiance folle et bon enfant. Nous y passons une partie de la nuit, à danser, manger, chanter et boire (avec Parcimonie,  Gérald, Jeannot, Bébert et les autres). Voici l’heure de rentrer, la poussive 4L de Thierry a du mal à gravir les côtes et négocier les virages que néanmoins nous prenons au pas, d’autant plus qu’un épais brouillard nous oblige à ralentir… enfin… brouillard c’est le chauffeur qui le dit, nous autres passagers ne remarquons rien ! Qui dit vrai, qui a tort ? Nul ne le saura jamais, nous rentrons indemnes et bien fatigués, mais tellement heureux d’avoir vécu une si belle fête !

p1130837

 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
J'espère que tu vas bien, que tu ne t'es pas étranglée avec de la mie de pain spongieuse et collante de ces machins industriels qu'ils osent appeler « du pain »
Répondre
E
Certaines régions dont la Bretagne ont encore leurs fours à pain, il y a quelques fêtes en été, nous y allions et achetions.<br /> <br /> Dans ma région d'enfance, le Loir et Cher et le Loiret, je n'en n'es jamais vu. <br /> <br /> Bon c'est vrai qu'ils rasaient tout.<br /> <br /> Et pourtant le blé ne manquait pas. <br /> <br /> Il fait beau depuis 1 semaine, enfin !! <br /> <br /> Gros bisous
Répondre
J
Bonjour Praline..J'ai vu un très beau four à pain en Savoie, heu, comment s'appelait déjà cette station chic ? J'ai oublié..<br /> <br /> Je ferais des km pour trouver du bon pain - sans oublier les bons croissants, encore plus d'ailleurs que pour le pain -, tiens, comme à Loubeyrat dans le 63 que connait bien une auvergnate...Non pas que nous n'ayons pas de bon pain sur Vichy...mais, il y a 2 boulangers qui se partagent la ville avec leurs boulangeries...Je me dis qu'ils peuvent être tentés de mélanger le fait main et l'industriel....Maintenant, je regarde s'ils ont le logo bleu, blanc, rouge sur leurs vitrines..sur Vichy, pas vu..J'ai vu ce logo sur une boulangerie de Bourbon-Lancy, où j'ai acheté des croissants et de la pompe aux grattons..<br /> <br /> Bon dimanche et bonne balade....où que tu ailles..
Répondre
C
les pains modernes c'est de la M....bourrés d'adjuvants dans la farine pour faire un pain dit de campagne à mie brune , un peu de farine de seigle et le tour est joué tu as du pain dit de campagne adieu vrais boulangers d'avant guerre qui pétrissaient de la farine bise ou demi complète ce pain avait du goût et sentait bon la vraie farine , riches en nutriments certains disent pain complet alors que que ce sont des copeaux de son de blé , devant l'envie de manger meilleur il y a du monde pour se faire un max de pèse les boulangeries poussent comme des champignons le vrai le bon est rare le pain artisanal cuit en four banal une farine bise de l'eau , levure boulangère un peu de sel c'est tout ce qu'il faut .personnellement je ne consomme que du demi complet en pain , biscottes farine complète .Le pain à farine blanche est arrivé au temps de Louis XV pour la haute société , les gueux , les peuples avaient le pain gris cela n'a pas duré longtemps le pain blanc revient courant guerre de 39 à 45 , les pains gris survivent dans les foires et diverses manifestations populaires jusqu'à pratiquement disparaître le Bio arrive le pain gris renaît
Répondre
P
Belle coutume que ces fêtes du four ! Je n'en avais jamais entendu parler. Pas sûr que cela existe en Belgique :-(
Répondre
Newsletter
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité