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Pralinensavoie...                 et parfois ailleurs
28 avril 2021

Une copine intrépide

Nous sommes un petit groupe de randonneurs, cinq joyeux lurons. Nous nous entendons à merveille, nous avons le même pas. C’est à celle ou celui qui amusera le plus la galerie… enfin surtout un… Obligations familiales ou autres, hier, avec Marie-Claude nous nous retrouvons seules pour marcher… Elle m’entraîne vers un lotissement à la sortie de la ville et souhaite me faire connaître un chemin « sans issue » mais pas vraiment sans issue, le long du Guiers, dans un lieu désert, mais désert ! Déjà au départ nous faisons fausse route. Nous voilà coincées, en cul de sac au bord de la voie ferrée… qu’il faudrait traverser pour être sur le bon chemin. « Traversons la voie » me dit-elle ! Ah non pas question de descendre ce talus pentu, passer sur les rails et grimper le talus de l’autre versant ! Je me vois déjà débarouler le talus et me retrouver les quatre fers en l’air sur la voie, ou trébucher sur les rails et voir arriver un TGV à folle allure ! Non, hors de question, demi-tour jusqu’au passage à niveau. Nous voilà donc sur le bon chemin. Marie-Claude m’annonce qu’il nous faudra passer dans une cour de ferme, avant de remonter par un petit sentier jusqu’au lotissement. Je ne suis pas enthousiaste, me disant qu’il y a certainement des chiens dans cette cour de ferme perdue au fin fond d’une gorge… elle me dit « oh ils sont peut-être attachés »… J’adore le « peut-être » ! Tu penses que dans un endroit du bout du monde les chiens vont être attachés ! … Nous progressons, elle guillerette, moi angoissée, le chemin se rétrécit, la rivière gronde en contre-bas… et tout à coup apparaît un énorme chien noir et blanc. Dès qu’il nous voit,  il bondit vers nous, babines retroussées, dents menaçantes, aboiements féroces ! Je te l’avais dit Marie, je te l’avais dit… Je sens un souffle chaud contre mes jambes. Je me sers alors de ma copine comme bouclier, tant pis pour elle, non ? Au bout de quelques minutes qui me paraissent une éternité, prête à tourner de l’œil, subitement le chien rebrousse chemin, comme pour dire ça suffit maintenant, vous êtes chez moi, alors dégagez ! Bien sûr… nous aussi on rebrousse chemin. Je l’aime bien quand même ma petite Marie.

P1070239

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Commentaires
B
On ne peut jamais prévoir les réactions d'un chien lorsqu'on pénètre dans son territoire !
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A
Coucou Mademoiselle Praline, dis donc ça fait longtemps que tu n'es pas revenue par ici, tout va bien ?<br /> <br /> Un bouquet de bisous !!!
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J
Jolie Praline, j'espère que tu récupères bien....Bises bien mouillées. Quel sale temps ! Un temps à rester sous la couette, sauf pour ceux qui aiment bien parler aux escargots...
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C
DAMNED ! j'ai oublié ce message à la veille de l'Ascension , j'arrive .C'est agréable cette histoire que l'on ne pourrait trouver par chez nous plus de vie simple de campagne , les citadins envahissent amenant avec eux leurs habitudes plus ou moins néfastes, polluant les espaces vierges , Autour de Chambord c'est encore trop près de Blois Tu as de la chance d'être au fin fond du trou du cul du monde. Bonne fête d'Ascension
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E
tu t'es planquée derrière ta copine ???? Je vois l'image : courageuse mais pas téméraire !
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