Des nouvelles du front
Pas d’autre choix en ce moment que de voyager, vadrouiller, se promener, dans sa tête et au travers des photos souvenir. Il n’est pas loin ce temps-là où j’arpentais les sentiers herbeux, montagneux, ensoleillés. Est-il loin le prochain temps ? Nul ne le sait, je l’espère le plus court possible mais en attendant ON RESTE CHEZ SOI ! J’ai la chance d’habiter dans une maison, pas isolée mais en campagne tout de même, d’avoir un jardinet et une belle et grande terrasse noyée de soleil où je peux me prélasser, rêvasser en regardant et écoutant les oiseaux du printemps qui pépient à qui mieux mieux et ne connaissent pas le confinement.
Nous avons la chance d’avoir à disposition les moyens modernes de communication, téléphone et internet. Je pense souvent à ma grand-mère maternelle qui fut veuve de bonne heure (au même âge que je le fus) et qui vivait isolée dans la campagne bourbonnaise, sans téléphone. Elle était devenue profondément taiseuse mais sans doute en souffrance.
La prémonition n’est pas mon truc mais je me dis que j’ai bien fait de réunir ma tribu aimée au complet le dernier dimanche de février !
Voilà, à part ça ( !) R.A.S. j’aurais beaucoup à faire, à l’intérieur comme à l’extérieur mais je n’ai pas un fol entrain. Il faut dire que je passe de nombreuses heures au téléphone, avec mes enfants et mes amis. J’ai entre autres, une amie avec laquelle je passe beaucoup de temps au téléphone, elle vit dans un immeuble assez mal famé, n’a aucun contact téléphonique et ne supporte pas le confinement. J’ai le moral pour deux, voire plus et j’espère résister ! Sur ce, je vais quand même m’occuper de ma maison, soyez forts et courageux, le bon temps reviendra et on appréciera de plus belle, la vie et la liberté.
La cascade de Glandieu, en février
Découverte, tout près de chez moi, de wallaby et daims, dans la propriété d'un particulier
De jolis coq et poules, j'ai beaucoup pensé à mon amie Colette. Connaisseuse en matière de coq, saura-t-elle me dire la race de ces gallinacés ?