Balade en Auvergne
Les lundis de Lakevio
Tableau de René Snyman
Voici le tableau à trois personnages. Vous devez entrer dans les pensées de chacune d'elles et nous les faire connaître, évidemment !
Madame Irma sera là... lundi !
Madame Irma Chère Maîtresse Lakevio, ton devoir de la semaine ne m’inspire pas des masses. Et puis je suis encore un peu en vacances. Ces trois jeunes filles sont magnifiques et je pense que tes rares mais néanmoins doués élèves masculins sauront donner de savoureuses réflexions à ces belles alanguies. Peut-être aurais-je été plus inspirée par de beaux costauds… enfin bref, ne m’en veux pas mais je connais ton indulgence et ta bienveillance.
Ah ben tiens à propos de beaux garçons, je vais te/vous raconter une anecdote. Mathilde et moi sommes montées au Puy-de-Dôme la semaine dernière. D’abord en navette depuis Royat jusqu’à la gare du train « Panoramique des Dômes » qui nous mena au sommet. Là-haut nous avons marché deux heures, une splendeur que cette chaîne des Puys.
Nous sommes redescendues par le même petit train, mais voilà que l’on s’est gourées quant à l’heure de la navette… Il nous fallait attendre plus d’une heure et le soir et la fraîcheur descendaient…
Je dis à Mathilde y a pas à tortiller faut qu’on trouve quelqu’un qui accepte de nous ramener au port à l’hôtel… Seulement voilà, le parking est presque désert, quelques rares familles avec mômes sont sur le départ, pas de place pour nous j’imagine… J’avise un beau jeune homme (tant qu’à faire hein !) qui redescend du Puy-de-Dôme en courant. Je dis à Mathilde qu’il est sûrement motorisé. En effet je le vois se diriger vers sa voiture… Je ne lui saute pas dessus tout de suite, il fait un strip tease il est en train de se changer de t-shirt. Avant d’avoir pu voir s’il avait le torse velu ou imberbe, le voilà vêtu d’un beau tee-shirt blanc qui fait ressortir son bronzage. Je l’accoste en lui demandant s’il descend sur Royat (une bonne dizaine de kms), il me dit que oui, voulez-vous bien nous y conduire, dis-je dans un sourire ultra bright. Il est OK, on monte, Mathilde à l’arrière, moi devant. On papote, de tout, de rien, il fait de la course à pied et du parapente. Je lui dis que j’osais à peine l’interpeler en le voyant se dévêtir… Il me répond que c’était pour mieux nous séduire ! Il nous dépose devant notre hôtel, au-revoir, merci infiniment… on n’a pas échangé nos 06 ou 07 ! Ah si j'avais eu trente ans...ah mais non, il serait à peine né !