Le Cap Corse et le désert des Agriates
Il serait enfin temps que je vous emmène sur l’Ile de Beauté, depuis un mois que j’en suis revenue !
Nous débarquons à Bastia où notre guide nous prend en charge. Elle restera avec nous toute la semaine, se montrera rigolote mais très enrichissante en explications. Une Corse pure et dure qui fait partie de ceux qui n’hésitent pas à faire justice eux-mêmes… et je crois qu’ils sont nombreux. Le fusil semble faire partie d’un accessoire précieux et nécessaire dans leur maison.
Nous prenons la direction du Cap Corse sous un ciel d’encre qui ne tardera pas à déverser des trombes d’eau sur le paysage aux côtes très découpées. Nous traversons de charmants villages que la météo ne nous permet pas de visiter : Erbalunga, Luri, Pino, Nonza et sa magnifique tour.
J’ai volontairement omis de mentionner le village de Canari. En Corse tout est beau, ou presque. Dans ce village se trouve l’ancienne usine Eternit dont l’amiante continue, cinquante ans après la fermeture des locaux, à faire peser un grand danger pour l’environnement. Le lien suivant donne toutes précisions sur cette dangereuse friche industrielle.
La plage de Nonza, dite « plage d’amiante » ne présenterait aucun danger pour l’homme. Elle est néanmoins peu fréquentée, on peut le comprendre !
Désert fleuri
La pluie nous prive de l’arrêt à Saint Florent, petit Saint Tropez de la Corse et nous entamons la traversée du désert des Agriates.
Nous descendons jusqu’à Algajola avant de remonter à l’Ile Rousse pour notre première nuit.