Encore un beau Noël
Les chouettes moments passent toujours trop vite, la maison est de nouveau vide… enfin pas tout à fait, il me reste mon petit Théo que je rendrai à ses parents mercredi prochain. Depuis lundi, quel charivari dans la maison ! Trois adultes, trois enfants bruyants et foufous, un gros chien encombrant, deux chats à longs poils épais qui ne font que tomber et tapisser le carrelage (mais non, pas les chats, les poils !).
Je n’ai quasiment pas allumé l’ordi, pardon à celles et ceux à qui je n’ai pas répondu suffisamment tôt à leurs vœux de Noël. Pour le réveillon nous étions une tablée de neuf (sans compter la petite dernière de 17 mois qui a mangé tôt et a été couchée tôt).
Le lendemain midi nous étions neuf également (trois personnes en moins mais trois nouvelles). Tout s’est très bien passé malgré mon mal de gorge et ma presque aphonie. Je me suis un peu dopée pour tenir le coup. Une petite frayeur jeudi soir aux environs de minuit. Non non, ce n'est pas l’arrivée du divin enfant… De la chaufferie nous arrive aux narines une désagréable odeur de fuel nous obligeant à ouvrir les fenêtres. La chaudière se met alors en sécurité. Tentatives de la remettre en marche, à plusieurs reprises elle repart et à chaque fois s’arrête. Dans la famille «la panique» je demande le fils, celui-ci me dit de laisser la chaudière éteinte pour la nuit. Je fais mine de me moquer de lui mais admets qu’il a raison, après tout il ne fait pas froid. Et le lendemain, miracle de Noël, je réenclenche la maquina qui redémarre comme une grande ! Sans doute une cochonnerie dans le gicleur.
Ce matin, début d’un grand ménage et lessives, je ne suis pas encore venue à bout de tout mais il faisait trop beau cet après-midi pour rester enfermée. Fermons vite la porte à double tour pour ne pas laisser s’enfuir la poussière et allons voir les canards au bord du lac. Et puis j’avais l’humeur badine, il suffit de presque rien pour me mettre en joie : penchée à ma fenêtre je secouais mes tapis, une voiture passe devant chez moi, un enjoliveur se décroche, j'assiste à un joli spectacle de roulé boulé de ferraille qui termine sa prestation sur le trottoir. Alors que j'ai le fou-rire, un cycliste, me voyant à ma fenêtre, monte sur le trottoir et passe devant moi en criant « attention » ! Evidemment je ne l'ai pas vu et pousse un cri, comme je sais bien faire… même enrouée, oui. Le monsieur a bien ri, zut je n’ai pas vu son visage, dommage j’aime bien les farceurs… place au rêve… j’ai encore cette belle envie.