Au revoir, beau Pays de Galles
Petit arrêt au pub, tout en dégustant la bière qui va bien, nous regardons au-dehors. Le soleil se cache brutalement, la pluie se met à tomber, drue, froide, et tout à coup ce fut une tempête de grêle, blanchissant le paysage. Le vent s'engouffre sous les parapluies auxquels les passants semblent s'aggriper.
Je n'ai pas vérifié, mais ce château est sûrement hanté... au moins par l'Histoire.
Fiston joue au berger rassemblant son troupeau. Il faut dire qu'ici des carcasses de moutons sont souvent retrouvées au pied des falaises.
Le soir tombe sur ce paysage aux rocailles et rochers déchiquetés, landes et tourbières, de climat venteux et rude. La mer est agitée, aucun bateau à l'horizon. Désert et silencieux mais tellement bruyant.
Difficile de vous faire ressentir le vacarme du vent et le fracas des vagues. Le vent nous pousse avec force. Grandiose. Presque angoissant. Mais tellement beau. Envie de rire et de pleurer. Je pense à l'Irlande depuis longtemps mais aujourd'hui j'ai la certitude qu'un jour j'irai là-bas. Où le vent et les embruns m'apporteront et emporteront toutes émotions.